suite
devais pas en faire de trop, pas trop d’un seul coup. C’est vrai que cet ensemble qui n’était pas un ensemble m’allait comme un gant, allure classe comme j’aime et simple à la fois, tout ce que je suis, pas trop branché, pas trop classique. Et je décidai que je mettrais ça pour ce soir.
Je m’allongeai un moment sur mon lit, voyons quelle heure il était ? Ah ! seulement 15 h j’avais encore le temps de me préparer, je pensais encore à ce garçon. J’avais eu le temps de voir qu’il avait les yeux bleus, des yeux magnifiques, grand et bien en amande, que c’était un homme jeune de 25 – 30 ans, plus jeune que moi mais ça ne me préoccupait pas, les cheveux blonds et courts avec des petites mèches devant les yeux et qu’il était bien habillé : veste classique noire sur jean clair, chemise blanche simple, comme j’aime, et qu’il avait une chaîne or où pendait une petite croix. J’avais tout vu du coup, en un coup d’œil et quel œil ! Je regardai l’heure et il était temps de se préparer.
Je me dirigeai vers la salle de bain ou je me pris un bon bain, bien chaud avec plein de mousse, pour me détendre et rêvasser de ses beaux yeux bleus qui me regardait avec un sourire à couper le souffle. Je restai un bon moment à rêver, mais voyons quelle heure se faisait-il et je sortis du bain je pris une serviette je l’entourai autour de ma taille et je courus réalisant que j’avais un mot qui m’attendait dans la poche de ma veste. Et donc je courus vers ma veste de cet après midi pour y prendre le bout de papier que le beau jeune homme anglais m’avait mis. Mais quelle idiote ! J’ai un rendez-vous et je ne regarde même pas mon papier qu’il m’a filé, alors voyons ce qu’il m’avait écri, hum hum hum ! C’était en anglais ! Mais je compris, quelle chance !
(je traduis)
le mot :
« Rendez Vous à 8 heure au bar de l’hôtel PLAZA ATHENEE , tendrement DUNCAN »
Hum hummmm, DUNCAN, tient, je sais maintenant comment il s’appelle, joli prénom, et je me le répétais DUNCAN, DUNCAN, DUNCAN, j’étais à moitié nue dans ma chambre, le mot dans la main, et maintenant je me le répétais dans ma tête D… D… D…, je repris mes esprits et passai aux choses sérieuses : la crème pour le corps au doux parfum de rose correspondant à mon parfum que je mettais en ce moment, déo, parfum encore, et maquillage pas trop ; faire simple pas évident quand on veut plaire et que l’on ne connaît pas. Puis je regardais l’heure et je vis qu’il était temps de s’habiller, ce que je fis soigneusement. Je mis une touche finale à ma tenue j’enfilai un bracelet dans les tons bleus et des boucles d’oreilles assorties aussi, mais pas de collier, je mis aussi ma bague de toujours et voilà enfin prête pour ce soir. Je regardai ma montre posée sur ma table de nuit, il était temps d’appeler un taxi. (et non je ne pris pas ma voiture)
J’arrivai au PLAZA ATHENEE, l’un des plus luxueux hôtels parisiens pas très loin des CHAMPS ELYSEES, je pensais : « Mais qui est ce jeune homme, il est anglais et en plus il a des moyens, qui ai-je rencontré ? » Enfin, je verrais bien, je me disais encore : « amuses-toi ma fille y a longtemps que tu ne l’as pas fait , euh va s’y molo tout de même, tu ne sais pas à qui tu as affaire ? »
Je venais de quitter le taxi et me dirigeai vers l’entrée de l’hôtel où déjà un certain nombre de personne investissait l’entrée. Je pensai : Mais c’est qu’il est fréquenté cet hôtel ? » Je finis par rentrer à l’intérieur, le hall de cet hôtel était splendide et je me dirigeai vers la réception pour demander où était le bar, je réalisai que j’avais oublié de me mettre une montre et demandai l’heure au réceptionniste qui me dit « Il est
8 h 05 mademoiselle, vous avez rendez-vous ? »
Moi
« Euh ! Penaude, euh ! Au bar lui soufflais-je »
Il me montra de la main la direction à prendre et dit : « C’est par ici juste derrière vous » Je me détournai pour voir ce qu’il me montrait et je vis des gens prendre le chemin qu’il m’avait indiqué à coup sur ce devait être la salle où se trouvait le bar de l’hôtel. Je quittai la réception mon sac à la main et allai vers mon rendez-vous galant. Je venais d’entrer dans la salle où la porte n’existait pas, c’était comme une alcôve en retrait de l’entrée de l’hôtel sur la gauche. Elle était grande et feutrée, sur le côté se trouvait effectivement le bar qui parcourait tout le mur droit de la salle. Le bar était très moderne ainsi que les chaises hautes qui l’accompagnaient, de même que dans la salle les tables basses et les petits canapés étaient au diapason de ce soudain moderniste que j’appréciais beaucoup et qui contrastait avec le genre de l’hôtel.
Mais tout d’un coup mon cœur se mit à battre très fort, « je ne sais pas pourquoi ? »….Il était là !